L'éclairage public, dans nos communes, est très souvent incohérent :
Quant à l'éclairage privé, on est la plupart du temps dans la débauche énergétique, notamment pour ce qui est des commerces de centre ville : d'une manière générale, dès le début de soirée… les rues sont désertes, …. et les vitrines sont éclairées de mille feux !
Nous avons choisi la ville de Lens, et ses commerçants de centre ville, pour une sensibilisation à ces questions.
C'est ainsi que nous avons fait parvenir la lettre suivante au député-maire de la ville, et au responsable de l'Union commerciale de Lens :
Madame, Monsieur, Nous nous permettons de vous contacter pour vous proposer l’organisation d’un débat autour de l’éclairage, de nuit, des vitrines commerçantes lensoises. En premier lieu, ces néons consomment une quantité importante d’énergie. Ils ont une puissance moyenne d’environ 50kW /m. La facture annuelle d’électricité liée au néon seul représente donc quelques centaines d’euros. Multiplié par les milliers de commerces laissant leurs enseignes allumées, on obtient des centaines de milliers d’euros gaspillées. Pendant ce temps, des êtres humains dorment dans les renfoncements des boutiques (si toutefois on les autorise à le faire…) En second lieu, ces consommations d’énergie ont un impact écologique non négligeable, surtout dans le contexte actuel de raréfaction des ressources et de réchauffement climatique. Les néons sont à l’origine de la pollution lumineuse, celle-là même qui nous empêche de voir les étoiles. Pour finir, ces éclairages représentent une agression publicitaire supplémentaire. Au-delà de ce sentiment de harcèlement pesant, quel commerçant peut sincèrement considérer que ces néons allumés dans des rues presque désertes sont efficaces pour augmenter ses ventes ? C’est pour ces raisons que nous vous proposons l’organisation d’un débat public, afin de parvenir ensemble à une solution, permettant à chaque citoyen de prendre ses responsabilités. Dans l’attente d’une réponse que nous espérons ouverte au dialogue et à la bonne volonté, nous vous adressons nos cordiales salutations.