Quarante ans après la parution du fameux rapport commandité par le Club de Rome et à l'heure du sommet de Rio + 20, était de passage en France pour la publication française par les éditions Rue de l'échiquier de ce rapport, l'un des rédacteurs, Dennis Meadows.
Remarquons que le site a choisi un titre bien étrange compte tenu des propos de l'interviewé : “Le mot « décroissance », un « suicide politique » pour Dennis Meadows”. Éternel et assez stérile débat sur l'utilisation ou pas du mot décroissance. Alors que Dennis Meadows tire à boulet rouge sur le concept de développement durable, de croissance verte, il trouve que : “Les idées sont bonnes, les perceptions de la réalité qui amènent à vouloir décroître sont excellentes”.
interview à lire avec les commentaires du blogeur de médiapart
Si le rapport du Club de Rome, est un jalon dans l'histoire de l'objection de croissance, pour autant on ne peut se satisfaire de sa vision catastrophiste. Pour alimenter vos réflexions, voici deux prises de position.
Les commentaires du Parti Pour La Décroissance : Meadows : « La croissance mondiale va s’arrêter »… Et alors ? http://www.partipourladecroissance.net/?p=7381
Ainsi que cette tribune envoyée au site reporterre, par Elodie Vieille Blanchard, docteure en histoire des sciences et militante chez les Alternatifs : Le rapport au Club de Rome : stopper la croissance, mais pourquoi ? http://www.reporterre.net//spip.php?article2736
Les limites de la croissance (dans un monde fini), Donella Meadows, Dennis Meadows, Jorgen Randers, ed. Rue de l’échiquier, 425 pages, 25 euros.